vendredi 24 juin 2011

Radars et valse hésitation ! Ras le bol !

Insupportable que cette valse hésitation de la part du gouvernement concernant le retrait des panneaux avertisseurs de radars !

Ces panneaux nous ont coûté de véritables fortunes pour leurs fabrications et mises en place. Leur retraits va de nouveau nous coûter extrêmement cher et ce n'est pas du recyclable et enfin la mise en place des "radars pédagogiques" (électroniques et donc très coûteux, 3000 € l'unité, pose comprise) va encore alourdir l'addition !

C'était déjà tellement stupide et criminel que d'avertir de la présence d'un radar ! Il aurait suffit de placer un rappel de la limitation de vitesse 150 m avant pour faire d'une pierre 2 coups. Le panneau serait un rappel suffisant mais qui plus est, chaque panneau de limitation de vitesse pouvant "cacher" un radar devrait donc nous inciter et inciter les voyous à la prudence !

Honte aux politicards lamentables de l'UMP et de certains partis qui ne pensent qu'à leurs réélections. Les morts sur la route, "il n'en n'ont strictement rien à faire" ! La seule chose qui leur importe ? Leur prochain mandat.

Cloportes et voyous de la politique ! Des dizaines de gosses morts par an sur la route, qu'en ont-il à faire ! Alibis et bonne conscience sont leur unique credo.

Nos politiques ne sont vraiment que des opportunistes et des moins que rien !

Juste un mot encore concernant l'argument lamentables des défenseurs des détecteurs de radars et des politiques en question : "Mais si on retire les panneau de signalisation des radars les chauffards vont piler à la vue ce celui-ci et l'absence de panneaux sera responsable de nombreux morts sur la route !"

Quelle bêtise ! Quelle stupidité ! Quelle mauvaise foi. Ils ne pourront en fait se faire percuter que par des chauffards qui le suivent à la même vitesse, en excès et donc qui eux aussi sont en infraction ? Nous n'allons pas pleurer, tout de même... Et puis, faudrait-il encore que les suiveurs ne respectent pas les distances de sécurité ? Cela ne fait-il pas un peu beaucoup ? Avec des "si" ne pourrait-on pas mettre Paris en bouteille ?

Autre raison invoqué pour la disparition pure et simple des radars ou le maintien de leur signalisation ? "Oui mais 35 € d'amande pour un dépassement de 2 km/h c'est parfaitement scandaleux !" Et ils ont absolument raison !

N'est-il pas révoltant qu'à l'heure du tout l'informatique et du progrès on en soit encore aux système des paliers ? Que ce soit pour les PV, les pour les impôts ou tout autre prélèvement ? Sans aucune intervention humaine l'ordinateur est tout à fait capable de calculer le coût d'un PV au prorata du dépassement de la vitesse imposée et ce au centime d'Euro près ! Mais c'est bien entendu oublier l'intérêt capital de l'état dans une telle opération ! Si du jour au lendemain on ne payais plus que 2 Euros pour un dépassement de la vitesse de 2 km/h et suite à une progression savante, 200 ou 300 € pour un dépassement de 10 km/h, sur la première tranche l'état y perdrait conséquemment par rapport aux 35 € qu'il prélève à l'heure actuelle surtout qu'en dessous de 2 € par exemple il lui reviendrait peut-être plus cher de gérer ce PV que de l'oublier ?

Dernière nouvelle ce matin jeudi 23/05/2011 sur France-Inter, notre "sinistre" inutile et pleutre de la circulation et de la sécurité routière fait marche arrière de nouveau ! Valse hésitation ! Non content du coût exorbitant du démontage des panneaux de signalisation des radars dont nous avons payé une première fois et les panneaux et l'installation ! Ce dangereux récidiviste incompétent a décidé d'y ajouter le prix exorbitant d'un radar pédagogique et de son installation ! Mais j'oubliais ! Devinez ! Ces fameux radars pédagogiques requièrent de l'énergie pour fonctionner ? Surplus : Tirer des kilomètres de lignes électriques nécessaires à leur alimentation.

Nous n'avons plus d'argent, mais nous en avons assez pour mener deux guerres de front et pour ce genre de "conneries inutiles" ! Nous sommes en crise et victime du chômage et de la récession et ce monsieur multiplie les dépenses inutiles et criminelles ! Qui payera une fois encore ? Devinez ?... Ras le bol à force !

vendredi 3 juin 2011

Petit ramasseur de balles

Hallucinant ! J'adore regarder les matchs de tennis ! Non, non, pas les joueurs, pas les spectateurs, pas les juges ! Non, les gosses ramasseurs de balles assidus et soumis à la dure loi du court ! 

Toujours sur le qui-vive, ceux du filet, les mains au sol, un genou à terre comme prêts à un départ de 100 m ! Tel de jeunes sphinx usés et tendus, ils attendent, vibrent comme des feuilles frileuses. Et puis attention, pas du grand n'importe quoi, une discipline plus que militaire ! Déplacements millimétrés.

Fin de jeu ! Tel des balles ou des fusées ils traversent la piste comme sous un tir de sniper ! Tête basse sous les balles qui sifflent, on ramasse en courant, sans s'arrêter, chacun son côté de filet manière d'éviter "la" collision irrémédiable ! Pas tant pour l'accident que pour le contre temps que cela génèrerait ! Putain de gosses !

Fabuleux le moment d'un nouveau jeu, toutes ces statues d'un même geste se mettent ostensiblement en position d'attention soutenue ! Comme tirés par une ficelle invisible et magique !

 Dès qu'une balle est au sol, pression hystérique parmi les enfants. Geste de tension inouïe. Ne jamais marcher, toujours courir ! Trépigner, tressauter ! Faire montre d’attention maximum et continue.

Après chaque balle le préposé au joueur, la serviette tendue entre ses mains, il bondit, excité, tremblant, humble et soumis. Pour le joueur il n'existe même pas, il est invisible, totalement à sa partie, totalement insensible à son cinéma de petit Mickey disponible à tout. Il se saisit de la serviette, le gosse place son poing gauche dans le dos, le joueur lui rend la serviette et le gosse s'en empare, bondit, trépigne virevolte et s'en retourne dans son coin. Les juges se sont détendus, nouveau service, comme un seul homme et dans un ensemble parfait, le petit peuple servile se tend à nouveau.

Magnifique la relève à la pause, le premier gosse part pour un tour de piste. Lorsqu'il passe devant le second, celui-ci se laisse distancer de 3 ou 4 mètres puis démarre à son tour et puis le suivant et puis le suivant dans un ensemble parfait. A la fin du tour ils sont 4 ou 5 à courir dans un ensemble magnifique et dominé. On dirait des marathoniens à leur arrivée dans le stade dans un film passé à l'envers. Je suis certain que celui qui a imposé cette chorégraphie est très fier de son idée et la trouve magistrale !...

Ô mon dieu ! Ô mon dieu, j'y étais, j'ai touché "sa" serviette mouillée et "sa" transpiration ! Je l'ai vu comme je te vois, dit-il suffisant, 50 ans plus tard, son torse de vieillard bombé à l'extrême à ce copain qui lui, pauvre hère, n'y était pas.