vendredi 17 février 2012

FORCES DU MONDE ET DU TOTALITARISME, DONNONS-NOUS LA MAIN...


Les photos ci-dessous ont été récupérées par la recherche : "violences policières", puis, "images". 
Si des auteurs de ces photos me contactent je rajouterai immédiatement leurs noms sous leurs clichés ou les supprimerai à leur demande.

Il y a des semaines que ces photos traînent sur mon bureau et qu'elles m'incommodent, m'indisposent et me révoltent. Alors, à force d'à force, j'ai décidé de les mettre sur mon blog. 

Je suis profondément indigné et révolté par ces actes de violence ! 

Indignez-vous et agissez contre les violences de ces personnes à peine humaines, payées par nos impôts pour nous faire violence et nous soummettre à des pouvoirs iniques. Indignez-vous, agissons pour que cela cesse.


NE CHERCHEZ PAS, CE TYPE EST UNE ORDURE DE LA MÊME VEINE QUE CEUX QUI ORGANISENT ET PARTICIPENT AUX GÉNOCIDES PARTOUT DANS LE MONDE !

Il est de ces ordures qui violent et éventrent avec sadisme les vieux, les femmes et les enfants ! Gravez dans vos mémoires le dédain et le dégoût de ce sous-homme ! Il a le pouvoir donc il a le droit ! Il faudra bien qu'un jour les peuples du monde se révoltent contre ces actes révoltants ! Quels sont donc ces sinistres sires tueurs d'enfants ? De quels pays ? De quelles nations ? Que diraient ces abrutis si d'autres du même acabit gazaient ainsi leur père, leur mère ou leurs enfants ?




"Il n'avait qu'à pas être là, ce con !..." Crie le policier en lui balançant un dernier coup de pied dans les dents!

Putain ! C'est plus rigolo que de taper dans un ballon mais moins que dans le ventre d'une femme enceinte !




Regardez bien, des jeunes, des femmes et des hommes à cheveux blancs et le plaisir sadique qu'ont ce
s types en bleu à taper dans la foule des manifestants.


Officier et haineux ! Lamentable image des forces de l'ordre !

"Quoi je serre fort ? ! Hein ? Quoi je serre fort ! Hein ? Quoi ? Je ne t'entends pas ! Parle plus fort ! Que dis-tu ? Tu étouffes ?... Tu ne veux pas qu'en plus on te berce ?"

Fut un temps nous faisions porter aux juifs des étoiles jaunes, aujourd'hui, les contestataires, on les peint en jaune, ne manque que l'étoile ! A priori ça ne lui pose pas de problèmes de conscience au policier pulvérisateur !

Toujours les mêmes ! Pleutres ! Lâches ! Veules ! Un peu de gaz lacrymogène dans les yeux, ça ne peut pas faire de mal, surtout en pleine face d'une femme, d'un vieillard ou d'un enfant !...

Quoi ? Il est pas vieux ! Quoi ? Il saigne ? Quoi ? Il pourrait être mon gosse ?... Vous en avez de ces questions, vous...

 Qui plus est, violents et violeurs !

 Les sadiques de la gâchette et des gaz ! Geste criminel !


















Elle pourrait être votre mère mais s'en voudrait que ce fut le cas !
 Juste un pain dans la gueule ! Ça ne peut faire de mal ? Quoi ? Vous avez des enfants ?


Pas avec le dos de la cuillère, hein ? Les robocops ?




"Au secours !" Non, il n'y a personne...

jeudi 16 février 2012

Le scandale révoltant de la situation de la GRECE


Deux témoignages de Grèce,
Marie Laure qui vit là bas depuis 20 ans.

J'ai essayé de t'appeler hier, parce que je sentais qu'il fallait  vraiment que je vous dise ce qui se passait à ce moment-là. A lire la une du Monde, vous ne risquez pas la surinformation à propos  de la Grèce...

Donc, les chefs des 3 partis soutenant le gouvernement non élu de  Papadimos (ex Goldman Sachs, ex gouverneur de la Banque Centrale de  Grèce...), à savoir: Papandréou (Pasok), Samaras ((Néa Dimokratia,  droite), Karatzaferis (Laos, extrême-droite) se sont réunis, pour faire  semblant de négocier (on savait depuis le départ qu'ils diraient oui à  toutes les exigences de la Troïka. Résultat des courses: (j'en oublie forcément)

1) suppression des conventions collectives, tout le monde à la même  enseigne, élargissement de la dérégulation, emploi à temps partiel,  conditions d'embauche spéciales pour les - de 25 ans (voir + bas)

2) baisse de 22% du salaire minimum (le portant à 600 euros bruts; soit  env. 480 nets) cela influe sur TOUTES les primes (enfants, mariage, diplômes...) qui  s'ajoutent éventuellement au salaire de base et sont calculées à partir  du salaire min.

3) 10% de baisse en plus pour les - de 25 ans (donc salaire de base à  527 euros bruts pour eux, moins de 400 euros net, à condition bien sûr  de travailler à plein temps).

4) gel du salaire minimum pour 3 ans (jusqu'en 2015)

5) gel des primes à l'ancienneté tant que le chômage ne sera pas à moins  de 10% (les calendes grecques, quoi)

6) baisse de 2% des cotisations sociales en 2012, et de 13% en 2013

7) baisse des grilles des salaires dans la fonction publique (et bien  sûr ce n'est pas la première)

8) baisse de 15% des retraites complémentaires (pour toutes les  retraites complémentaires, quel que soit le montant total perçu par les  retraités)

9) la question des retraites principales reste ouverte

10) baisse de 15% des retraites principales à DEI (équivalent d'EDF),  OTE (le téléphone) et dans les banques nationalisées ou semi

11) suppression directe de 15.000 postes dans la fonction publique, et  de 150.000 (par non reconduction de postes après retraites, etc...)  d'ici 2015.

Les enfants font cours dans des écoles sans chauffage, on attend  toujours les livres (mais ça ça paraît franchement anodin comparé à tout  le reste), pour faire des examens à l'hôpital, il faut avancer les frais  (et être remboursé à 70%, si la caisse de Sécu existe encore à la date  du remboursement...)et comme on ne paie pas nos impôts divers (on est  imposable à partir de 5.000 euros par an..., + impôt sur la propriété,  et bon nombre de Grecs, pauvres par ailleurs, sont propriétaires, etc  etc.),... on nous fait une ponction à la source sur nos salaires.

Mon dernier salaire (janvier, sans la ponction automatique d'environ  30 euros pour impôts, et avant les baisses annoncées aujourd'hui) était  de 758 euros. Byzance, quoi. Mon loyer est de 320 euros, le fuel est à 1,06 euros le litre, l'essence  à 1.69 (dans le meilleur des cas), le pain à 1.60 le kg, les patates à  0.8, le lait à 1.2 ...

Dans les médias, on subit une offensive de propagande incroyable ("c'est  dur, mais il faut ça pour se sauver", 'c'est l'occasion de mettre de  l'ordre avec tous ces tricheurs" etc...), et ceux, pas nombreux et  seulement dans les médias alternatifs, boycottés et censurés  systématiquement, qui affirment qu'il faut dire non, refuser ce prêt et  tout ce qui va avec, et retourner à la drachme qui nous permettrait  enfin de nous remettre debout (parce que tant qu'on est ficelés par la  monnaie commune, on ne peut rien faire, sinon être plongés encore un peu  plus dans la récession), sont accusés de folie, communisme, enfin bref  de tous les maux de l'humanité.

Le gouvernement NON ELU et placé là au mépris de la constitution, signe  un arrêt condamnant la Grèce pour les 50 prochaines années (ce n'est pas  une exagération). C'est systématique, organisé, délibéré, et ça  fonctionne. Les Allemands, après avoir retiré leur demande de placer un proconsul en  Grèce (ça a provoqué un tollé, même chez les Allemands!), insistent pour  que soit créé un compte spécial, destiné au service de la dette, et  géré... par eux (les créanciers). On ne précise nulle part qu'ils  veulent, c'est un fait, que ce compte soit alimenté non seulement par le  prêt à venir, mais aussi par les recettes de l'Etat, si besoin est. Ca a un nom: colonisation.

On va monter à Athènes avec Christos, on ne sait franchement pas trop  pour quoi faire, encore, je vous tiendrai informés. Je sais que vous  faites tout ce que vous pouvez pour faire passer les infos, continuez,  c'est la première chose à faire, on a vraiment besoin de votre soutien. Beau cadeau d'anniversaire pour Cécilia, hein?... bon, on lui fera quand  même quelque chose d'aussi sympa que possible, sans doute la semaine  prochaine. On pense à vous, on vous embrasse

Marie-Laure Veilhan Traductions grec-anglais-français Aighion Tel/Fax: 00 30 26910 24157 Mob: 00 30 697 33 600 20

 INTRO. Sonia est fondatrice du groupe "initiatives des femmes contre la  dette grecque", elle est luxembourgeoise. Son mari, Yorgos, est  économiste, membre du CADTM, et co-fondateur de l'ELE (le comité pour la  constitution d'une Commission d'Audit de la Dette Grecque).C'est eux qui  ont organisé la conférence en mai, à Athènes(où j'ai fait de  l'interprétation, et rencontré plein de gens); on doit les rencontrer ce  week end, s'ils ont le temps, avec Christos. Je viens de tomber là-dessus -je me suis abonnée à Mediapart, je ne  regrette pas. Vous pouvez faire circuler, c'est du sérieux. Mediapart publie le discours de Sonia Mitralia, membre du comité grec contre la dette, prononcé le 24 janvier dernier devant le Conseil de  l'Europe à Strasbourg. Elle y rappelle que le «droit international  oblige (...) les Etats à donner la priorité à la satisfaction des besoins  élémentaires de leurs citoyens et non pas au remboursement de leurs  dettes».

Presque deux ans après le début du traitement de choc imposé par la  Banque centrale européenne, la Commission européenne et le Fonds  monétaire international à la Grèce,son bilan est catastrophique,  révoltant et inhumain. Tout d'abord, même les inspirateurs de ces politiques admettent  maintenant ouvertement non seulement leur échec patent, mais aussi que  leurs recettes étaient dès le début totalement erronées, irréalistes,  inefficaces et même contre-productives. En voici une illustration qui  concerne non pas une question secondaire mais le cœur du problème, la  dette publique grecque elle-même. Selon tous les responsables du  désastre grec, si leurs politiques (d'austérité plus que draconienne)  s'avéraient efficaces à 100%, ce qui est d'ailleurs totalement  illusoire, la dette publique grecque serait ramenée en 2020 à 120% de  PIB national, c'est-à-dire au taux qui était le sien... en 2009 quand  tout ce jeu de massacre a commencé! En somme, ce qu'ils nous disent  maintenant cyniquement, c'est qu'ils ont détruit toute une société  européenne... absolument pour rien! Mais, comme si tout cela ne suffisait pas, ils persistent à imposer aux  Grecs –mais aussi pratiquement à tout le monde– exactement les mêmes  politiques qu'eux-mêmes admettent en échec. C'est ainsi qu'on est  désormais en Grèce au septième «Mémorandum» d'austérité et de  destruction de services publics, après que les six premiers ont fait  preuve d'une totale inefficacité!

On assiste au Portugal, en Irlande, en  Italie, en Espagne et un peu partout en Europe à l'application de ces  mêmes plans d'austérité draconienne qui aboutissent partout au même  résultat, c'est-à-dire enfoncer les économies et les populations dans  une récession et un marasme toujours plus profonds. En réalité, des expressions telles que «austérité draconienne» sont  absolument insuffisantes pour décrire ce qui est en train de se passer  en Grèce.

Les salaires et les retraites sont amputés de 50 % ou même,  dans certains cas, de 70 %. La malnutrition fait des ravages parmi les  enfants de l'école primaire, la faim fait son apparition surtout dans  les grandes villes du pays dont le centre est désormais occupé par des  dizaines, des milliers de SDF misérables, affamés et en haillons. Le  chômage atteint désormais 20 % de la population et 45 % des jeunes (49,5  % pour les jeunes femmes). Les services publics sont liquidés ou  privatisés avec comme conséquence que les lits d'hôpitaux sont réduits  (par décision gouvernementale) de 40 %, qu'il faut payer très cher même  pour accoucher, qu'il n'y a plus dans les hôpitaux publics de pansements  ou de médicaments de base comme des aspirines. 

L'Etat grec n'est  toujours pas capable, en janvier 2012, de fournir aux élèves les livres  de l'année scolaire commencée en septembre passé. Des dizaines de  milliers de citoyens grecs handicapés, infirmes ou souffrants de  maladies rares se voient condamnés à une mort certaine et à brève  échéance après que l'Etat grec leur a coupé les subsides et les  médicaments.

Le nombre de tentatives de suicide s'accroît à une vitesse  hallucinante, comme d'ailleurs celui des séropositifs et des toxicomanes  abandonnés désormais à leur sort par les autorités. Des millions de  femmes grecques se voient maintenant chargées des tâches normalement  assumées par l'Etat à travers ses services publics quand ceux-ci  n'étaient pas encore démantelés ou privatisés par les politiques  d'austérité. La conséquence en est un véritable calvaire pour ces femmes  grecques : non seulement elles sont les premières à être licenciées et  sont contraintes d'assumer les tâches des services publics en  travaillant de plus en plus gratuitement à la maison, mais elles sont  aussi directement visées par la réapparition de l'oppression patriarcale  qui sert d'alibi idéologique au retour forcé des femmes au foyer  familial.

On pourrait continuer presque à l'infini cette description de la  déchéance de la population grecque. Mais, même en se limitant à ce qu'on  vient de dire, on constate qu'on se trouve devant une situation sociale  qui correspond parfaitement à la définition de l'état de nécessité ou de  danger reconnu depuis longtemps par le droit international. Et ce même  droit international oblige expressément les Etats à donner la priorité à  la satisfaction des besoins élémentaires de leurs citoyens et non pas au  remboursement de leurs dettes. Comme le souligne la Commission du droit international de l'ONU à propos  de l'état de nécessité : 


«On ne peut attendre d'un État qu'il ferme ses  écoles et ses universités et ses tribunaux, qu'il abandonne les services  publics de telle sorte qu'il livre sa communauté au chaos et à  l'anarchie simplement pour ainsi disposer de l'argent pour rembourser  ses créanciers étrangers ou nationaux. Il y a des limites à ce qu'on  peut raisonnablement attendre d'un État, de la même façon que pour un  individu.»

Notre position, partagée par des millions de Grecs, est claire et nette  et se résume au respect du droit international. Les Grecs ne doivent pas  payer une dette qui n'est pas la leur pour plusieurs raisons.

Primo, parce-que l'ONU et les conventions internationales –signées par  leur pays mais aussi par les pays de leurs créanciers– intiment à l'Etat  grec de satisfaire en toute priorité non pas ses créanciers mais plutôt  ses obligations envers ses nationaux et les étrangers qui se trouvent  sous sa juridiction.

Secundo, parce-que cette dette publique grecque, ou au moins une part  très importante, semble réunir tout les attributs d'une dette odieuse,  et en tout cas illégitime, que le droit international intime de ne pas  rembourser. C'est d'ailleurs pourquoi il faudrait tout faire pour  faciliter la tâche de la campagne grecque pour l'audit citoyen de cette  dette afin d'identifier sa part illégitime –et non pas tout faire pour  l'empêcher, comme l'Etat grec le pratique maintenant.

Notre conclusion est catégorique: la tragédie grecque n'est ni fatale ni  insoluble. La solution existe et la répudiation, l'annulation et le non  paiement de la dette publique grecque en font partie en tant que premier  pas dans la bonne direction. C'est-à-dire, vers le salut de tout un  peuple européen menacé par une catastrophe humanitaire sans précédent en  temps de paix...

Liste d'échange entre les comités locaux. Pour les changements d'adresses, merci d'écrire à martha@attac.org